LES ARTISTES de la galeriebarbès


bobalouis dans la galeriebarbès

lundi 22 janvier 2024

l'art, les artistes et tout le tralala

Tout comme les expressions qui se démodent et marquent leur temps, nos goûts vestimentaires, notre style capillaire et nos préférences esthétiques suivent le courant et s'ajustent en permanence. Soucieux de ne pas paraitre déconnectés, inquiets du regard extérieur, nous subissons une remise en question incessante.

Rien ne dure,

Nous évoluons,

Le monde en mouvement perpétuel, nous impose cette mise à jour constante. Réviser, reconsidérer, renier ce qui était auparavant tenu pour acquis, il n'y a pas d'autres options si nous voulons rester reliés aux autres et ne pas donner l'impression d'être dépassés,

Entrainés dans ce mouvement continuel, nous sommes bousculés par des questions, des doutes. Les réponses sont nombreuses, souvent contradictoires, apportant un peu plus de confusion. Il faut être bien stabilisé pour ne pas perdre l'équilibre. Posez une question simple, vous aurez une multitude d'avis. Chaque avis étant plus ou moins crédible, on ne sait plus quoi croire et que penser.

Notre personnalité, nos choix de vie sont pointés du doigt, surtout s'ils sont inhabituels. Sortir du rang et revendiquer nos préférences quand elles sont à contre courant est un exercice épuisant, on pourrait être tenté d'abandonner...et vivre en contradiction avec soi même.

Il est assez difficile et contraignant de décider ce qui nous convient et nous correspond dans un environnement hostile qui a fait des choix autres.

Garder le cap, ne pas suivre la horde, demande du courage et n'est pas confortable.

Une option consiste à se regrouper, à se rapprocher de personnes ayant fait les mêmes choix que nous, mais elle implique parfois une mise à distance (envers et de la part) des autres, de ceux qui pensent autrement. Les relations amicales et familiales sont impactées. Cette alternative est difficile à assumer.

Par instinct, nous apprécions d'être appréciés et préférons en général ne pas nous opposer à nos congénères; dans les discussions il m'arrive souvent de renoncer à montrer les dents quand la conversation m'agace et la plupart du temps, j'évite certains sujets avec les personnes avec lesquelles j'ai compris que le dialogue sera stérile.

Une forme d'auto censure s'opère, ne pas dire tout ce que l'on pense, aménager, pondérer ses propos, et se montrer tolérant et patient sans jamais pouvoir débattre des questions qui nous intéressent...cela conduit évidemment à une forme d'ennui, on côtoie des personnes avec lesquelles le courant ne passe pas, la conversation se contente d'être courtoise mais aucun courant ne passe, on ne partage rien...







lundi 26 décembre 2022

une belle expérience

 


Dans quelques jours, mon exposition à la galerie BITCHE&Art d'achèvera...Depuis le 5 novembre, j'ai eu la chance de présenter mon travail de peinture dans ce bel endroit qui m'a réservé bien des surprises!                                                                                                          

La première surprise fut l'accueil que la municipalité de Bitche m'a accordé, à peine avais je émis le souhait de postuler pour exposer mon travail, que les personnes en charge et notamment Mme Cathy Schwartz ont donné un avis favorable sans tarder ( habituée aux demandes restées sans réponse, cette délicate attention m'a donné confiance )

Une fois l'exposition accrochée, la presse ainsi que la télévision locales ont fait chacune leur travail de communication, qui je dois reconnaitre dans une région un peu isolée fut suivi d'un écho incroyable; plusieurs personnes ayant appris, portrait photo à l'appui que la native du pays, allait montrer son travail dans la galerie locale ( beaucoup d'entre eux ignorant totalement cette corde à mon arc )

Toujours est il que j'ai eu l'agréable surprise de voir surgies du passé ( quand même bien lointain ) des personnes curieuses de me revoir, de renouer des liens avec moi. Beaucoup de chaleur humaine, distillée au quotidien...

L'exposition a suscité un bel engouement.

Nous avons aussi eu l'occasion d'échanger lors d'un débat organisé par la ville autour de mon travail et d'un thème qui me tient à cœur:

L'art peut il rendre heureux? De nombreuses personnes présentes ont exprimé leur avis sur la question et ce fut l'occasion de passer un bon moment. Toujours dans une atmosphère très conviviale et ouverte d'esprit ! 

Dans une semaine, l'exposition sera décrochée, laissant place à la prochaine.

Je ressens beaucoup de plaisir en me souvenant de tous les bons moments, les rencontres, les retrouvailles que cette exposition à provoqués, une immense gratitude envers les personnes qui en sont à l'origine, ainsi qu'envers toutes les personnes qui ont contribué à rendre ce retour au pays artistique, chaleureux!

Merci infini à tous.












mardi 24 mai 2022

inspire expire

" ETRE AIMÉ SANS SÉDUIRE EST L'UN DES BEAUX DESTINS DE..."                              

Les images des actualités cannoises nous rappellent combien cette belle citation ( tronquée?) d'André Malraux est décidemment difficile à mettre en œuvre... Des photographes sans aucun sens du respect mitraillent pendant de longues minutes des personnes déguisées, apprêtées et extrêmement dociles qui posent en souriant benoitement, consentantes d'un viol de leur image.

C'est tout le but de l'opération!

Séduire le public qui ira voir le film ou peut être pas, car à l'instar des publicités vantant des produits de consommation, on n'est jamais sûr que la sauce prendra!

En attendant, la manœuvre est plus que choquante (à mes yeux en tous cas), elle me fait penser aux pauvres animaux qui sont trainés au salon de l'agriculture et qui se retrouvent manipulés, obligés de subir la torture que doit être pour eux leur présence dans ce lieu où l'on fait la promotion de leur futur cadavre, sans aucune arrière pensée des personnes organisatrices, certaines que tout cela est absolument normal.

La différence est la possibilité de refuser ce genre de mascarade pour les stars cannoises!

Les animaux n'ont pas cette option.



OBSOLESCENCES

Le XXIème siècle est gourmand en obsolescence: à peine un format se démocratise qu'il est balayé par un autre et un autre...

Ayant "grandi" dans une tout autre conception du monde, je me souviens avoir dû attendre que les "tendances" arrivent enfin à nous qui habitions en province, loin de leurs points de diffusion.

 Bien sûr, ce décalage faisait de nous des ploucs, des ringards puisque tous les branchés arboraient depuis belle lurette ce qui nous faisait baver d'envie.  Pour atteindre le nirvana de la branchitude il fallait nécessairement quitter le trou où nous habitions, du moins faire un voyage dans une grande ville, la capitale étant le nec plus ultra. Le but étant d'en rapporter un vêtement, un gadget, une expression...Il était clair que le monde était scindé en deux parties bien distinctes: les in et les out!


 

Aujourd'hui, la situation a évolué; quelques décennies ont eu raison du décalage géographique et on peut enfin être branché même si on habite un coin reculé. Les moyens de communication, réseaux sociaux, les transports ont largement contribué à effacer le fossé qui entravait l'accès aux nouveautés et qui avait autrefois fait d'un certain nombre d'entre nous des personnes dépassées, laissées sur le carreau.


Le XXème siècle a inventé une ribambelle d'objets destinés à la communication: le téléphone (fixe), l'ordinateur, le minitel,  spécificité française , le tatoo ,  service de radio messagerie ), aussi appelé "pageur", le téléphone mobile, la tablette tactile...

Afin de rendre ces objets indispensables à chacun, des applications, autrement dit des programmes informatiques sont proposés à leurs utilisateurs.


Grâce à leur utilisation, les interactions entre humains de part et d'autre de la planète sont favorisés; les réseaux sociaux proposent le lien magique entre eux. Associés aux images et leurs commentaires, chacun peut se faire une opinion et la partager avec des milliers d'utilisateurs. Le but étant de gagner l'approbation du plus grand nombre, à travers une visibilité mondiale!

Pour une personne née au XXème siècle et fascinée par cette extraordinaire avancée technologique, cette progression est une belle aubaine! nous l'avons rêvée et voilà qu'elle est à notre portée.


Un compte facebook, une page facebook, un compte instagram...Riche de ces attributs géniaux et faciles d'utilisation on évolue parmi les autres humains avec aisance et un incroyable sentiment d'être dans le coup!

Et là, patatras! on nous apprend que facebook n'est plus utilisé que par les vieux, les ringards, que plus personne ne l'utilise...parmi la population "qui compte". Le train que dis-je le TGV est en marche et beaucoup ne monteront pas à son bord!

Pas que l'utilisation des nouvelles plateformes soit plus compliquée à mettre en œuvre, non on pourrait très bien se mettre à la page, télécharger les apps en question et délaisser celles qui sont jugées désuètes...


La course permanente à la technologie la plus innovante a commencé il y a longtemps. Jadis on lavait le linge dans le lavoir du village et puis la machine à laver a fait son apparition. Certaines avancées technologiques ont sauvé des vies et dans tous les cas ou presque ont amélioré le quotidien de beaucoup de personnes.




mercredi 8 décembre 2021

GACHé

on peut gâcher du plâtre, mais on peut aussi gâcher sa vie

on peut gâcher son plaisir et on peut aussi gâcher le plaisir d'autrui 

avoir des choses et ne pas savoir qu'on les a, c'est les gâcher  

avoir des choses et n'en faire rien, c'est les gâcher                                                          

parfois en faisant la cuisine, on gâche des ingrédients car on pense qu'ils n'ont pas  de grande valeur, on les utilise sans beaucoup de discernement, parce que quand on rate sa recette, on les remplace facilement par d'autres ingrédients identiques, qui n'ont pas plus de valeur, sinon de se substituer sans arrière pensée aux ingrédients gâchés.       

vous l'aurez compris, on ne gâche que ce qui n'est pas important à nos yeux, on fera bien plus attention à ce qui nous est "précieux"  et on agira d'une manière plus désinvolte avec l'ordinaire, le commun, le "sans grande valeur"

ces notions sont subjectives, elles impliquent notre capacité à ressentir ou justement à ne pas ressentir ce que nous infligeons au monde qui nous entoure. négliger, dédaigner, être insensible, ne pas voir, ne pas être conscient!

parfois c'est en perdant un être qu'il devient cher à nos yeux (pour un court moment)  parfois on se rappelle d'un objet que l'on ne possède plus, qu'on a égaré et soudain on est triste de ne plus l'avoir, de ne pas y avoir prêté plus d'attention, de ne pas l'avoir chéri.....chérir, un mot que l'on utilise plus trop!





anybody home?

 

Les formules de politesse de base sont nombreuses dans la langue française:

on peut par exemple décliner une invitation avec la petite phrase bien choisie, qui ne met personne dans l'embarras ni la gêne,

on peut refuser de participer à tel ou tel événement,

quand on n'a pas vraiment envie d'une chose proposée par un tiers il existe mille et une manières de décliner,

nous avons tous eu à le faire à un moment ou un autre, car parfois on ne peut pas, on ne veut pas...ou bien on ne le sent pas!

De toutes les manières de se soustraire à une invitation, une proposition, il n'y en a pas de meilleure, l'essentiel étant de se prononcer en acceptant ou bien en refusant l'offre!

Bien sûr la personne demandeuse sera déçue; elle vous a fait “l'honneur” de vous compter parmi ses choix et votre refus sera vecteur d'une certaine déception.

Oui mais vous aurez eu le courage, la politesse de lui répondre,

car dans ce cas, une réponse même négative, sera toujours mieux acceptée qu'un silence dédaigneux, marque d'une indifférence, peut être d'un oubli...mais oublie t'on une chose qui nous intéresse?

La langue française, propose de belles tournures de phrases, on n'est jamais sûr qu'une telle formule polie certes, ne contienne pas de manière un peu sournoise un peu d'hypocrisie...oui mais cela fait passer la pilule, comme avec un grand verre d'eau!

Cela n'est pas nouveau mais parfois on dirait que cette attitude relevant d'une éducation de base se perde....

Courriers sans réponse, demandes sans suite, marques d'intérêt restées stériles, et j'en passe!

Quelle attitude adopter?

Être triste, découragée, se dire qu'on a été bête de s'adresser à cette personne? Qu'on n'aurait jamais dû, qu'on ne le fera plus...

S'en suit une période de doute, de questionnements, de remise en question, de grand découragement, souvent.

Alors qu'il aurait suffit d'une phrase, polie, bien nuancée avec une touche d'empathie, vous savez cette épice qui fait du bien quand on la reçoit, mais aussi quand on la donne, l'empathie étant transitive...vous connaissez la petite phrase: “ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'ils te fassent”





dimanche 12 septembre 2021

Moi paranoïaque?

en hiver quand les experts en météorologie vous parlent ils expriment la température en ressenti, bien sûr cette notion subjective peut varier d'un individu à l'autre.

nous ne ressentons pas de la même manière ni les variations climatiques, ni les petites chiquenaudes de la vie, petites phrases assassines, petits gestes déplacés, petites fautes de communication, nous sommes des êtres sensibles!

parfois notre entourage l'oublie, nous traite comme des chevaliers protégés par une armure en cotte de maille, alors que nus et exposés nous nous présentons à lui.      sans rien attendre et surtout sans s'y attendre on est parfois éclaboussé, déséquilibré par une vague surgie de nulle part. c'est alors que la conscience se met en marche: qu'ai je fait pour mériter ça? pourquoi tant d'indifférence, de mépris?                          

notre belle éducation mélée à notre bon sens nous poussent alors à rester stoïque, ne rien ressentir ou bien à nous répandre en plaintes larmoyantes. on peut opter aussi pour une forme d'auto défense agressive et combative et affronter la source du "mal"

écouter les arguments pour mieux comprendre, ou se faire comprendre 

ne pas devenir paranoïaque, même s'il y a de quoi.....