LES ARTISTES de la galeriebarbès


bobalouis dans la galeriebarbès

jeudi 1 février 2018

ARCHIVES

la même année, en novembre
j'ai réitéré l'aventure avec 13 artistes
ça s'appelait "AUTOPORTRAITS"
il va s'en suivre un long texte, ennuyeux pour certains........
mais ce sont des archives


EXPOSITION « AUTOPORTRAITS » à la galeriebarbes du 28 nov. au 6 déc. 2009

  
La toute jeune galeriebarbes présente sa deuxième exposition, depuis sa création en février 2009.
En juin, elle montrait le travail d’un artiste atypique, un merveilleux graphiste, réalisateur/producteur de films d’animation : MARV NEWLAND.
Cette première exposition, dans un lieu étonnant ; une maison particulière, prêtée gracieusement pour les quelques heures que dura ce premier rendez vous,
a suscité beaucoup d’enthousiasme.

En effet, l’une des particularités de la galeriebarbes est de ne pas être dans un endroit précis et définitif ; la galeriebarbes s’invite dans un lieu, bien sûr le coup de foudre doit avoir lieu….comme au début de toutes les belles histoires !

Très motivée, la galeriebarbes ne voulait pas en rester là.
L’idée d’une exposition collective a vite germé, entraînant par la même occasion la question du thème sur lequel les artistes invités allaient devoir se pencher.
C’est alors que le thème de l’autoportrait s’est imposé.
A la fois banal mais tellement riche, super exploité mais jamais entièrement dévoilé, classique, moderne, contemporain…..figuratif, habillé, nu, voilé, défiguré, transfiguré…


13 artistes venus d’horizons très variés, tant géographiques qu’artistiques ont répondu à l’invitation.
Certains avaient déjà travaillé sur ce thème, je pense bien sûr à Mylène Fritchi Roux, dont la pratique artistique s’articule presque exclusivement autour de l’auto inspection, l’auto scrutation au sens anatomique, voire anthropomorphique.

Alexandre Gilibert  réalise des vidéos dans lesquelles il se met seul en scène. Il ne s’agit pas de présenter une image narcissique, mais de proposer d’élargir l’étude à l’humanité entière. Le corps de l’artiste devient laboratoire de recherche.

Antoine présente un autoportrait masqué, évidemment la question se pose : ne pas montrer son image n’est ce pas attiser la curiosité, et en fin de compte ne dit on pas plus en ne disant rien?

Catherine Buffat quant à elle produit des oeuvres très délicates, où le végétal envahit l’espace, laissant à peine apparaître le sujet, son image. Comme une résistance de l’être face au monde, l’inéluctable poussée du temps…

 Jean Luc Gréco, comme Catherine Buffat est réalisateur de films d’animation.
Son autoportrait est réaliste, exécuté à la gouache. Le sujet regarde « la caméra », bien en face, sans artifice. Cet autoportrait ne vous révèlera rien d’autre que ce que vous voulez voir.

Claudie Dadu explore le corps, le sien est aussi sa matière première. Elle s’en sert et nous surprend en changeant nos repères  avec une pointe d’humour en supplément.

Cécile, la plus jeune a 17ans. Elle a joué le jeu, dévoilant un peu son sentiment
à l’égard d’elle-même.

Diane Dauphinais est peintre, son autoportrait est une mise en scène onirique,
presque mystique.

Paul Driessen, auteur/réalisateur de films d’animation, nous livre un autoportrait animé cru et sanguinolent, mais rassurez vous, tout se remet en place !!!

Landmann est peintre également, mais son autoportrait n’est pas pictural, en effet l’artiste a un double, un alter ego…..son nom est A.Kim.
Ce personnage crée de toute pièce par Landmann, il y a bien longtemps surgit de temps en temps de la jungle…AHHHAHHHHHAHHHH !!!

Marv Newland a déjà pris ses marques à la galeriebarbes, en effet en juin dernier, ses cartes postales dessinées et peintes y étaient exposées. Parallèlement était présenté en première française, son dernier film d’animation :  « POSTALOLIO ».
Il nous livre ici un autoportrait en 2 volets, pesé et envoyé.

Thomas Stellmach vient aussi du monde de l’animation, mais  il est bien réel et travaille à Kassel en Allemagne, son autoportrait juvénile le dépeint en lauréat de l’Oscar du meilleur court métrage, distinction dont l’artiste a été gratifié en 1996, pour son film «  Quest  ».

Jean de Piépape est designer, son autoportrait est un assemblage visible de deux photos ( un homme et un bébé ). Les deux images ainsi superposées produisent un effet troublant, aucune des deux images n’étant réellement lisible, un troisième personnage apparaît, monstre ou gentille petite créature, gros boui boui ou lapinounourson ?    

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